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La Voix du Jura parle de notre Foire aux Vinyles
Dole. Des milliers de vinyles à vendre lors de la fête de la musique à Dol’Occaz
Dol’Occaz fêtera la musique les vendredi 21 et samedi 22 juin avec une foire aux vinyles : des milliers de disques en vente durant deux jours.
Sébastien Decorne à l’intérieur de son enseigne Dol’Occaz. ©Manaurie Jamar
Des milliers de disques seront présentés lors de la Foire aux vinyles organisée par Dol’Occaz, à Dole. L’occasion de se découvrir une passion ou encore de compléter sa collection.
Les passionnés pourraient bien y trouver des disques rares et recherchés : « L’un des exposants aura plus de 5 000 vinyles à vendre », précise Sébastien Decorne, gérant de Dol’Occaz. De quoi faire !
Sans compter les 33 et 45 tours des autres vendeurs, « une dizaine de particuliers et professionnels », qui s’installeront pour deux jours dans les locaux du magasin, vendredi 21 et samedi 22 juin.
Ces dates n’ont d’ailleurs pas été choisies au hasard : « ce sera la fête de la musique« , rappelle l’organisateur, à qui l’idée est venue « en discutant avec un professionnel » de ce type d’articles de musique. Bien sûr, « il y aura une chaîne pour les faire tester », prévoit-il.
La boutique et la foire en même temps
La boutique sera ouverte aussi. Là, on trouve de tout : instruments de musique, vaisselle, livres, meubles…
« Le concept est de louer des stands pour quelques semaines à celles et ceux qui souhaitent vendre des choses, et nous prenons une commission sur les ventes. Pour l’instant, il y a 149 stands« , explique Sébastien Decorne, qui est en train de « fabriquer de nouveaux stands pour faire face au délai d’attente des futurs exposants », qui est d’au moins dix semaines.
Une conception de la vente dont lui parlé sa sœur, qui elle-même l’a expérimentée à Poitiers.
« Le son d’un vinyle a plus d’âme »
Certains clients-vendeurs viennent de Dijon, Arbois, Auxonne. Il n’y a pas de commerce similaire dans le coin. « J’ai fait une étude de marché avant de m’installer », précise celui qui était opticien-lunettier avant de changer de métier.
Lui-même n’est pas collectionneur de vinyles mais reconnaît que « ce n’est pas le même son qu’un CD, qu’il y a plus d’âme » dans un vinyle. Dol’Occaz, enseigne fréquentée par une bonne centaines de clients en moyenne chaque jour, c’est comme un vide-greniers permanent, avec des exposants qui changent au plus tard toutes les quatre semaines.
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Dole Les Dolois gagnés par la tendance de la seconde main
Sébastien Decorne, fondateur de Dol’Occaz. Photo Léandre Morand.
Ces dernières années, la seconde main est passé de simple effet de mode à une tendance durable. Pour preuve l’offre florissante à Dole, où les boutiques d’objets d’occasion rencontrent un succès inédit.
Plusieurs magasins en ville
Il y a d’abord la Ressourcerie, avenue Jacques Duhamel, gérée par l’Association de lutte contre le gaspillage (ALCG). Ici, les objets proposés à la vente sont principalement issus de dons de particulier, mais l’association est également présente dans les déchetteries doloises où de nombreux objets réutilisables sont régulièrement déposés. Une fois triés et revalorisés, les objets collectés sont revendus à des prix très raisonnables.
Les amateurs de vintage peuvent également se rendre à la boutique la Frip, avenue Eisenhower, qui met en vente toutes sortes vêtements d’occasion. Le magasin a été créé en septembre 2016 et est géré par l’association Coop agir. Les vêtements sont collectés dans une centaine bennes disséminées dans le Grand Dole et triés par l’association.
En plus de la vente classique, la Frip propose tous les samedis des ventes de vêtement au kilo. Pour Clara Robé, encadrante d’ateliers couture à la Frip, c’est un concept qui fonctionne : « Depuis la création, on a de plus en plus de monde. »
« Pourquoi acheter du neuf et produire encore plus ? »
Plus récemment, rive gauche, c’est Dol’Occaz qui a fait son apparition. Ouvert le 15 octobre 2022, ce magasin de seconde main reprend un concept finlandais qui permet de se procurer des produits d’occasion comme dans un vide-grenier, mais de façon permanente.
En effet, l’entreprise loue ses stands à la semaine aux particuliers qui peuvent ainsi se débarrasser de toutes sortes d’objets qui ne servent plus sans avoir à se soucier de la vente. Il suffit ensuite de récupérer le montant des ventes moins une commission de 30 %, le dernier jour de la location.
Et d’après Sébastien Decorne, fondateur de Dol’Occaz, le concept semble prendre plus qu’il ne l’avait espéré : « On ne s’attendait pas à avoir autant de demande. Pour les stands on a été obligé de mettre en place une liste d’attente. En ce moment, il faut compter huit à neuf semaines pour obtenir un stand. » Et d’ajouter : « On a dû s’agrandir pour accueillir plus de mobilier et d’électroménager. »
Côté acheteur aussi, le succès est là : « Les clients cherchent avant tout les prix bas, mais il y a aussi une prise de conscience. On se dit : pourquoi acheter du neuf et produire encore et encore alors qu’on a déjà tout ? C’est le principe de l’économie circulaire », souligne Sébastien Decorne.
Une tendance déjà observée sur internet : La friperie en ligne Vinted est devenue en 2020 le premier vendeur de mode sur internet en France et le site de petites annonces Leboncoin déclare être passé de 10 à 66 millions d’annonces en dix ans.
Les derniers Stands installés
C’est un concept d’un genre nouveau sur le secteur qui avait ouvert le 15 octobre dernier dans la zone portuaire. Dol’Occaz n’est ni une recyclerie, ni un dépôt-vente, mais un « vide-greniers permanent ». Dans un local de 600 m², au 57 rue de la Fenotte à la place de Maga meubles, une centaine de stands sont loués à ceux qui veulent se débarrasser de leurs objets encombrant contre une petite rentrée d’argent. Ce sont eux qui fixent leurs prix, c’est ensuite le gérant, Sébastien Decorne qui se charge de les vendre en échange d’une commission de 30 %.
Le « vide-greniers permanent » est désormais bien connu dans le secteur : sur les 113 stands qu’il abrite, seule une étagère restait vide jeudi 6 avril. Le gérant, Sébastien Decorne, commence même à enregistrer des temps d’attente pour réserver un stand. Assiettes, verres et vêtements sont les plus fréquents dans les allées, mais on peut aussi tomber sur une basse électrique, des poupées vintages en porcelaine ou encore un livre du Kama-sutra. Mais ce qui se vend le plus, c’est la vaisselle. En fin d’année, ce sont les jeux et les jouets qui se sont bien écoulés.
« Il y a aussi le petit électroménager qui se vend bien, mais ce n’est pas ce qu’on trouve le plus », indique Sébastien Decorne, gérant de Dol’Occaz. En période de baisse du pouvoir d’achat, il ne peut que remarquer que « les gens cherchent à s’équiper pour pas cher » même si cela ne représente pas le gros de sa clientèle, plutôt à l’affût de l’objet insolite. Comme ce banc de calèche, objet le plus cher vendu chez Dol’Occaz pour 120 euros.
« En une semaine, on peut vendre jusqu’à 150-200 euros »
Du côté des vendeurs, si le vide-greniers permanent ne va pas les enrichir, c’est un bon moyen de gagner quelques sous supplémentaires. « On vient au vide-greniers plutôt pour se débarrasser », défend le propriétaire, qui indique que certains peuvent toutefois gagner jusqu’à 500 euros, voire plus, en un mois. « En une semaine, on peut vendre jusqu’à 150-200 euros », ajoute-t-il.
« C’est un peu addictif. Les gens voient qu’ils ont bien vendu, ils continuent à faire du tri chez eux et reviennent avec de nouveaux objets. Certains passent tous les jours. » C’est d’ailleurs ce que conseille Sébastien Decorne pour vendre le plus possible, car beaucoup de clients sont des réguliers et viennent souvent vérifier si de nouveaux objets sont arrivés. « On voit que ce sont des habitués, des personnes qui aiment chiner et pas juste des gens à la recherche de bas prix. »
« Quelqu’un qui amène tous ses objets en une fois et qui n’entretient pas son stand, qui ne le renouvelle pas, il vend la première semaine, la deuxième presque plus et rien du tout la troisième semaine. » S’il loue ses stands pour une ou deux semaines au départ, nombreux sont les vendeurs à prolonger le contrat.
Il faut compter 12 euros la semaine, 22 euros pour deux, auxquelles s’ajoutent 30 % de commission sur les ventes. « Il arrive que certains râlent mais c’est à la marge. Quand ils font un vide-greniers, qu’ils payent leur emplacement, leur repas, restent toute la journée dehors alors qu’il fait soit trop chaud soit trop froid, ils se disent que ce n’est pas si cher finalement. »
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